Depuis le IIIe siècle, des traces de galons ont été retrouvées en Égypte. Ces bandes de textile finement ouvragées, réalisées à partir de fils de laine de qualité, parfois enrichies de fils d’or ou d’argent, relèvent de l’art raffiné de la passementerie.
À l’époque viking, les peuples scandinaves ornaient également leurs vêtements de somptueuses ganses aux motifs entrelacés, témoignages d’un savoir-faire aussi esthétique que symbolique.
Plus tard, au fil du Moyen Âge, l’art du galon connaît un renouveau éclatant : les vêtements liturgiques s’illuminent de ces délicats tissages, signes de prestige et de sacralité. La ceinture, quant à elle, devient une véritable parure. Elle s’agrémente de boucles finement travaillées en laiton, parfois même rehaussées d’or, affirmant ainsi son rôle autant utilitaire que décoratif.